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Desert Flowers
Living in a wide landscape are the flowers –
Rosenberg I only repeat what you were saying –
the shell and the hawk every hour
are slaying men and jerboas, slaying
the mind: but the body can fill
the hungry flowers and the dogs who cry words
at nights, the most hostile things of all.
But that is not new. Each time the night discards
draperies on the eyes and leaves the mind awake
I look each side of the door of sleep
for the little coin it will take
to buy the secret I shall not keep.
I see men as trees suffering
or confound the detail and the horizon.
Lay the coin on my tongue and I will sing
of what the others never set eyes on.
Keith Douglas
(1920 – 1944)
Desert Flowers
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Paris double galère
Depuis le Point-du-Jour jusqu’aux cèdres bibliques
Double galère assise au long du grand bazar,
Et du grand ministère, et du morne alcazar,
Parmi les deuils privés et les vertus publiques ;
Sous les quatre-vingts rois et les trois Républiques,
Et sous Napoléon, Alexandre et César,
Nos pères ont tenté le centuple hasard,
Fidèlement courbés sur tes rames obliques.
Et nous prenant leur place au même banc de chêne,
Nous ramerons des reins, de la nuque, de l’âme,
Pliés, cassés, meurtris, saignants sous notre chaîne ;
Et nous tiendrons le coup, rivés sur notre rame,
Forçats fils de forçats aux deux rives de Seine,
Galériens couchés aux pieds de Notre Dame.
Charles Péguy
(1873 – 1914)
Paris double galère
1913
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Gedicht über Nachtwirkungen
Noch nicht Tag! Die fratzenhafte Nacht
hat mich Stück für Stück entzweigerissen.
Wehe Striemen drücken mir die Kissen,
jede Falte hat mich wund gemacht.
Und der Träume quälerische Schwere:
Wollust, Ekel, Schmerzen, Tränen, Mord,
treibt mein Herz auf einem dunklen Meere
wie ein purpurrotes Segel fort.
Bin ein zitternd Geflecht von Nerven,
allem Bösen in die Hand gegeben,
Und die Schatten sind wie Messerschärfen,
die von meinem Zucken trunken leben.
Und ich möchte in das Dunkel schrein.
Aber meine Stimme ist nicht mehr.
Wilder Bilder ewige Wiederkehr,
stumm, gestaltlos, haltlos muss ich sein!
Hans Ehrenbaum-Degele
(1889 – 1915)
Gedicht über Nachtwirkungen
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Behold, the grave of a wicked man
Behold, the grave of a wicked man,
And near it, a stern spirit.
There came a drooping maid with violets,
But the spirit grasped her arm.
“No flowers for him,” he said.
The maid wept:
“Ah, I loved him.”
But the spirit, grim and frowning:
“No flowers for him.”
Now, this is it —
If the spirit was just,
Why did the maid weep?
Stephen Crane
(1871 – 1900)
Behold, the grave of a wicked man
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Quatrains
Cœur dur comme une tour,
Ô cœur de pierre,
Donjon de jour en jour
Vêtu de lierre.
De tous liens lié
A cette terre,
Ô cœur humilié,
Cœur solitaire.
Cœur qui as tant crevé
De pleurs secrets,
Buveur inabreuvé,
Cendre et regrets.
Cœur tant de fois baigné
Dans la lumière,
Et tant de fois noyé
Source première.
Ô cœur laissé pour mort
Dans le fossé,
Cœur tu battais encore,
Ô trépassé.
Ô cœur inexploré,
Vaste univers,
Idole décorée,
Jardin d’hiver.
Ô vase de regret
Plein jusqu’aux bords
Du venin d’un remords
Inespéré…
Ô vieil arbre écorcé,
Rongé des vers,
Vieux sanglier forcé,
Ô cœur pervers…
Cœur qui as tant saigné
D’amour, de haine,
Ô cœur mal résigné
De tant de peine.
Cœur tant de fois flétri
Au dur labeur,
Cœur tant de fois fleuri
Aux soirs de mai…
Cœur tant de fois forgé
Sous le marteau,
Cœur tant de fois crevé
Sous le couteau…
Cœur qui a tant rêvé,
Ô cœur charnel,
Ô cœur inachevé
Cœur éternel.
Cœur qui a tant battu,
D’amour, d’espoir,
Ô cœur trouveras-tu
La paix du soir…
Cœur tant de fois pétri,
Ô pain du jour,
Cœur tant de fois meurtri,
Levain d’amour.
Cœur qui a tant battu,
D’amour, de haine,
Cœur tu ne battras plus
De tant de peine.
Cœur dévoré d’amour,
Te tairas-tu,
Ô cœur de jour en jour
Inentendu…
Cœur plein d’un seul regret
Poignant et bref,
Comme un unique fret
Charge une nef.
Cœur plein d’un seul regret
Poignant et sourd,
Comme un fardeau trop lourd
Charge une nef.
Cœur vaisseau démarré
A charge pleine,
Vaisseau désemparé
De sa misaine.
Cœur plein d’un seul amour,
Désaccordé,
Ô cœur de jour en jour
Plus hasardé…
Dans ce noble séjour,
Cœur attardé,
Plein d’un secret si lourd,
Mur lézardé…
Ô cœur exténué,
Péri d’amour,
Ô cœur de jour en jour
Destitué…
Ô peine aux longs cheveux
Couchée au lit
De l’homme que tu veux
Enseveli.
Ô peine aux longs cheveux
Couchée au long
De l’homme juste et bon
Au même lit.
Enseveli sois-tu
Dans cet amour
Et dans cette vertu
Et cette tour.
Loué sois-tu, cœur frêle,
Pour ta rudesse,
Loué sois-tu, cœur grêle,
Pour ta tristesse.
Pour tes renoncements,
Ô dépouillé,
Pour tes abaissements,
Ô cœur souillé.
Cœur tant de fois cloué
Au dur gibet,
Tant de fois bafoué
De quolibets.
Et pardonné sois-tu,
Notre cœur, vil,
Au nom des Trois Vertus,
Ainsi soit-il.
Tu avais tout pourvu,
Ô confident,
Tu avais tout prévu,
Ô provident.
Tu avais tout pourvu,
Fors d’une fièvre,
Tu avais tout prévu,
Fors que deux lèvres…
Tu avais tout pourvu,
Fors une flamme,
Tu avais tout prévu,
Fors une autre âme.
Tu avais fait ton compte,
Ô prévoyant,
Tu n’avais oublié
Qu’un cœur battant…
Charles Péguy
(1873 – 1914)
Quatrains
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Hearing the Battle
July 21, 1861
One day in the dreamy summer,
On the Sabbath hills, from afar
We heard the solemn echoes
Of the first fierce words of war.
Ah, tell me, thou veilèd Watcher
Of the storm and the calm to come,
How long by the sun or shadow
Till these noises again are dumb.
And soon in a hush and glimmer
We thought of the dark, strange fight,
Whose close in a ghastly quiet
Lay dim in the beautiful night.
Then we talk’d of coldness and pallor,
And of things with blinded eyes
That stared at the golden stillness
Of the moon in those lighted skies;
And of souls, at morning wrestling
In the dust with passion and moan,
So far away at evening
In the silence of worlds unknown.
But a delicate wind beside us
Was rustling the dusky hours,
As it gather’d the dewy odors
Of the snowy jessamine-flowers.
And I gave you a spray of the blossoms,
And said: “I shall never know
How the hearts in the land are breaking,
My dearest, unless you go.”
Sarah Morgan Bryan Piatt
(1836–1919)
Hearing the Battle.
(July 21, 1861)
Poem
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Der Dichter
Es neigte sich die Schar der jungen Knechte
Dem wirren Haar und dem zerschlißnen Rock.
Die Straße weiter taperte die Rechte,
Die Linke hielt sich krampfig fest am Stock.
Scham schlug ihm rot empor: er war betrunken
Und rang mit seinem Weg; und jäh erblaßt
War er im Rinnstein stolpernd hingesunken
Und raffte sich empor in wirrer Hast.
Da kam’s, daß er den Blick nach innen schlug,
Wo er, buntwechselnd wie Geleucht der Meere,
Wuchernder Blumen Fülle in sich trug.
Und atemraubend gab der süße, schwere
Duft seinem Sinn, der wie ein großer Falter
In ihre tiefen Rätselkelche sank,
Seltsamen Traum und schuf ihn zum Gestalter,
Der Lust und Qual in seine Lieder zwang.
So ging er, in sein Fühlen tief versunken,
Betäubt von Fiebern, Künder schwüler Nächte.
Man wich ihm schonend aus: er war betrunken.
Es neigte sich die Schar der jungen Knechte.
Hans Ehrenbaum-Degele
(1889 – 1915)
Der Dichter
Aus: Versensporn
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Paradis est plus fleuri que printemps.
Paradis est plus moissonneux qu’été.
Paradis est plus vendangeux qu’automne.
Paradis est si éternel qu’hiver.
Paradis est plus soleilleux que jour.
Paradis est plus étoilé que nuit.
Paradis est plus ferme que le ferme décembre.
Paradis est plus doux que le doux mois de mai.
Paradis est plus secret que jardin fermé.
Paradis est plus ouvert que champ de bataille.
Paradis est plus vieux que saint Jérôme.
Paradis est le céleste pourpris.
Paradis est plus capital que Rome.
Paradis est plus peuplé que Paris.
Paradis est désert plus que plaine en décembre.
Paradis est public et qui veut vient y boire.
Paradis est plus frais que l’aube fraîche.
Paradis est plus ardent que midi.
Paradis est plus calme que le soir.
Paradis est si éternel que Dieu.
Paradis est sanglant plus que champ de bataille.
Paradis est sanglant du sang de Jésus-Christ.
Paradis est royaume des royaumes.
Paradis est le dernier reposoir.
Paradis est le siège de Justice.
Paradis est le royaume de Gloire.
Paradis est plus beau qu’un jardin de pommiers.
Paradis est plus floconneux qu’hiver.
Paradis est plus sévère que mars.
Paradis est plus boutonneux qu’avril.
Paradis est plus bourgeonneux qu’avril.
Paradis est plus cotonneux qu’avril.
Paradis est plus embaumé que mai.
Paradis est plus accueillant qu’auberge.
Paradis est plus fermé que prison.
Paradis est demeure de la Vierge.
Paradis est la dernière maison.
Paradis est le Trône de Justice.
Veuille seulement Dieu que route y aboutisse.
Route que cheminons depuis dix-huit cents ans.
Paradis est auberge à la très belle enseigne.
Car c’est l’enseigne-ci : à la Croix de Jésus.
Cette enseigne éternelle est pendue à la porte.
Charles Péguy
(1873 - 1914)
Le Mystère des Saints-Innocents
(1912)
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Abendländisches Lied
O der Seele nächtlicher Flügelschlag:
Hirten gingen wir einst an dämmernden Wäldern hin
Und es folgte das rote Wild, die grüne Blume und der lallende Quell
Demutsvoll. O, der uralte Ton des Heimchens,
Blut blühend am Opferstein
Und der Schrei des einsamen Vogels über der grünen Stille des Teichs.
O, ihr Kreuzzüge und glühenden Martern
Des Fleisches, Fallen purpurner Früchte
Im Abendgarten, wo vor Zeiten die frommen Jünger gegangen,
Kriegsleute nun, erwachend aus Wunden und Sternenträumen.
O, das sanfte Zyanenbündel der Nacht.
O, ihr Zeiten der Stille und goldener Herbste,
Da wir friedliche Mönche die purpurne Traube gekeltert;
Und rings erglänzten Hügel und Wald.
O, ihr Jagden und Schlösser; Ruh des Abends,
Da in seiner Kammer der Mensch Gerechtes sann,
In stummem Gebet um Gottes lebendiges Haupt rang.
O, die bittere Stunde des Untergangs,
Da wir ein steinernes Antlitz in schwarzen Wassern beschaun.
Aber strahlend heben die silbernen Lider die Liebenden:
Ein Geschlecht. Weihrauch strömt von rosigen Kissen
Und der süße Gesang der Auferstandenen.
Georg Trakl
(1887 – 1914)
Abendländisches Lied
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Schwermütig kam die Nacht …
Schwermütig kam die Nacht. Ich bin allein.
Rings wuchern Bücher, Möbel und Tapeten
Im gelben Licht der Lampe fremd und kalt.
Wie weh tun Sehnsucht, Nacht und Einsamsein!
Still möcht ich in dein junges Leben treten
Wie eine Wanderschaft durch einen grünen Wald.
Hans Ehrenbaum-Degele
(1889 – 1915)
Schwermütig kam die Nacht …
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Kunstenfestival Watou vindt plaats van 1 juli tot en met 3 september 2023 en krijgt de slagzin /kom.po’zi.ci.o:/ mee. Dertig kunstenaars en twintig dichters ‘componeren’ nieuw in situ werk.
Het kunstenfestival pakt dit jaar ook uit met enkele nieuwe locaties, een podcast met Jelle Van Riet en een poëziefietsroute met oorlogsgedichten.
Het startschot van het kunstenfestival werd gegeven met de lancering van een open call in de lente van 2022. 170 kunstenaars uit binnen- en buitenland stelden zich vorig jaar kandidaat voor Patchwwwork.
Een interdisciplinaire en internationale jury selecteerde dertig kunstenaars die in de zomer van 2022 in het dorp kampeerden. Ze gingen in dialoog met de inwoners, voelden het landschap en dompelden zich onder in het festival dat die zomer plaatsvond. Op basis van hun ervaringen, werkten ze projectvoorstellen uit voor nieuwe installaties. Uit deze voorstellen selecteerde de jury 19 projecten die te zien zijn op Kunstenfestival Watou 2023.
Deelnemende kunstenaars
Beatrijs Albers en Reggy Timmermans (BE) – Niels Albers (NL) – Funda Zeynep Ayguler (DE) – Iwert Bernakiewicz (BE) – Sven Boel (BE) – Cloé Decroix (FR) – Alexandra Dementieva (BE) – Niel de Vries (NL) – Griet Dobbels (BE) – Philippe Druez (BE) – Juls Gabs (UK) – Benoît Géhanne (FR) – Marilyne Grimmer (FR) – Marc Hamandjian (FR) – Nathalie Hunter (BE) – Maarten Inghels (BE) – Pierre Mertens (BE) – Charlotte Mumm (DE) – Öznur Özturk (BE) – Alain Platel en Berlinde De Bruyckere (BE) – Jiajia Qi (NL) – Henk Schut (NL) – Robert Ssempijja (UG) – Joris Vermassen (BE) – Koen Vanmechelen (BE) – Louisiana Van Onna (NL) – Wouter Vanderstede en Peter Simon (BE) – Various Artists – Esther Venrooij (NL) – ZONDERWERK (BE)
& Dichters
Alara Adilow (NL) – Anna Broeksma (NL) – Joost Decorte (BE) – Lotte Dodion (BE) – Radna Fabias (NL) – Marie Ginet (FR) – Max Greyson (BE) – Luuk Gruwez (BE) – Maarten Inghels (BE) – Ilya Kaminsky (US/UKR) – Mustafa Kör (BE) – Caroline Lamarche (BE) – Marije Langelaar (NL) – Delphine Lecompte (BE) – Lisette Lombé (BE) – Gerry Loose (UK) – Nisrine Mbarki (NL) – Tijl Nuyts (BE) – Johanna Pas (BE) – Siel Verhanneman (BE)
Kunstenfestival Watou 2023
More on website:
https://www.kunstenfestivalwatou.be/
& https://www.poperinge.be/
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Von des Daseins körperlicher Schwere …
Von des Daseins körperlicher Schwere
Überfallen, bedrückt und tief gehemmt,
Dürstet mein Gemüt nach einer Leere.
Draußen haben blasse Abendmeere
Straßen trüb und traurig überschwemmt.
Und die Stadt sinkt wie verwest und grau
In den Schoß der mütterlichen Nacht.
Tief in meiner Seele weint und wacht
Die Erinnerung an eine Frau,
An ein Lied, ein Buch, an Sonne, Blau,
An viel Not, an manche Lust und Pracht.
Schwach durchzittert vom Geläut der Qual
Treibt mein Tag in eine ernste Stille.
Dunklen Himmels glanzlose Pupille
Starrt durchs Fenster hoffnungsblind und fahl.
Hans Ehrenbaum-Degele
(1889 – 1915)
Von des Daseins körperlicher Schwere …
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