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Les Fleurs du Mal

· Charles Baudelaire: Je n’ai pas oublié, voisine de la ville · Charles Baudelaire: Tristesses de la lune · Charles Baudelaire: Le Beau Navire · Charles Baudelaire: La Béatrice · Charles Baudelaire: Sonnet d’automne · “ZWARTE VENUS” – 50 GEDICHTEN UIT “LES FLEURS DU MAL” VAN CHARLES BAUDELAIRE VERTAALD DOOR PAUL CLAES · Jan Gielkens: Originele editie. Baudelaire in het veilinghuis · Charles Baudelaire: L’Albatros

Charles Baudelaire: Je n’ai pas oublié, voisine de la ville

 

Je n’ai pas oublié,
voisine de la ville

Je n’ai pas oublié, voisine de la ville,
Notre blanche maison, petite mais tranquille;
Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus
Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,
Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe
Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,
Contempler nos dîners longs et silencieux,
Répandant largement ses beaux reflets de cierge
Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.

Charles Baudelaire
(1821 – 1867)
Je n’ai pas oublié, voisine de la ville
Fleurs du mal (Flowers of Evil)

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Charles Baudelaire: Tristesses de la lune

 

Tristesses de la lune

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu’une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d’une main distraite et légère caresse
Avant de s’endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l’azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d’opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

Charles Baudelaire
(1821 – 1867)
Tristesses de la lune
Fleurs du mal (Flowers of Evil)

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Charles Baudelaire: Le Beau Navire

 

Le Beau Navire

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse!
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse;
Je veux te peindre ta beauté,
Où l’enfance s’allie à la maturité.

Quand tu vas balayant l’air de ta jupe large,
Tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large,
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
Ta tête se pavane avec d’étranges grâces;
D’un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse!
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse;
Je veux te peindre ta beauté,
Où l’enfance s’allie à la maturité.

Ta gorge qui s’avance et qui pousse la moire,
Ta gorge triomphante est une belle armoire
Dont les panneaux bombés et clairs
Comme les boucliers accrochent des éclairs;

Boucliers provoquants, armés de pointes roses!
Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses,
De vins, de parfums, de liqueurs
Qui feraient délirer les cerveaux et les coeurs!

Quand tu vas balayant l’air de ta jupe large
Tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large,
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

Tes nobles jambes, sous les volants qu’elles chassent,
Tourmentent les désirs obscurs et les agacent,
Comme deux sorcières qui font
Tourner un philtre noir dans un vase profond.

Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules,
Sont des boas luisants les solides émules,
Faits pour serrer obstinément,
Comme pour l’imprimer dans ton coeur, ton amant.

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
Ta tête se pavane avec d’étranges grâces;
D’un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.

Charles Baudelaire
(1821 – 1867)
Le Beau Navire
Fleurs du mal (Flowers of Evil)

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Charles Baudelaire: La Béatrice

 

La Béatrice

Dans des terrains cendreux, calcinés, sans verdure,
Comme je me plaignais un jour à la nature,
Et que de ma pensée, en vaguant au hasard,
J’aiguisais lentement sur mon coeur le poignard,
Je vis en plein midi descendre sur ma tête
Un nuage funèbre et gros d’une tempête,
Qui portait un troupeau de démons vicieux,
Semblables à des nains cruels et curieux.
À me considérer froidement ils se mirent,
Et, comme des passants sur un fou qu’ils admirent,
Je les entendis rire et chuchoter entre eux,
En échangeant maint signe et maint clignement d’yeux:

— «Contemplons à loisir cette caricature
Et cette ombre d’Hamlet imitant sa posture,
Le regard indécis et les cheveux au vent.
N’est-ce pas grand’pitié de voir ce bon vivant,
Ce gueux, cet histrion en vacances, ce drôle,
Parce qu’il sait jouer artistement son rôle,
Vouloir intéresser au chant de ses douleurs
Les aigles, les grillons, les ruisseaux et les fleurs,
Et même à nous, auteurs de ces vieilles rubriques,
Réciter en hurlant ses tirades publiques?»

J’aurais pu (mon orgueil aussi haut que les monts
Domine la nuée et le cri des démons)
Détourner simplement ma tête souveraine,
Si je n’eusse pas vu parmi leur troupe obscène,
Crime qui n’a pas fait chanceler le soleil!
La reine de mon coeur au regard nonpareil
Qui riait avec eux de ma sombre détresse
Et leur versait parfois quelque sale caresse.

Charles Baudelaire
(1821 – 1867)
La Béatrice
Fleurs du mal (Flowers of Evil)

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Charles Baudelaire: Sonnet d’automne

 

Sonnet d’automne

Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal:
«Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite?»
— Sois charmante et tais-toi! Mon coeur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,

Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal!

Aimons-nous doucement. L’Amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal:

Crime, horreur et folie! — Ô pâle marguerite!
Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal,
Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite?

Charles Baudelaire
(1821 – 1867)
Sonnet d’automne
Fleurs du mal (Flowers of Evil)

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“ZWARTE VENUS” – 50 GEDICHTEN UIT “LES FLEURS DU MAL” VAN CHARLES BAUDELAIRE VERTAALD DOOR PAUL CLAES

zwartevenus11Zwarte Venus
Vijftig gedichten uit Les Fleurs du Mal van Charles Baudelaire

Met Les Fleurs du Mal (1857) van Charles Baudelaire blies er een nieuwe wind door de Franse poëzie. Zijn bloemen van het kwaad wasemden schoonheid en verderf uit. Voor zijn Zwarte Venus, de mulattin Jeanne Duval, trok de dichter alle erotische registers open. Thema’s als prostitutie, sadisme en fetisjisme schokten de goegemeente zozeer dat een Parijse rechtbank hem prompt veroordeelde.
Deze bloemlezing biedt de vijftig beste verzen uit de bundel. Meestervertaler Paul Claes brengt een eerbetoon aan de volmaakte versvorm, de suggestieve klankeffecten en de associatieve beeldspraak van het origineel. De uitwaaierende symboliek maakt elk gedicht volgens de criticus Lloyd James Austin ‘een raam dat uitzicht biedt op het oneindige’.
Een inleiding, een biografie en een commentaar vervolledigen deze poëtische presentatie van de grootste Franse symbolist.

Auteur: Charles Baudelaire
Vertaler: Paul Claes
Uitgeverij: Athenaeum
Paperback, 176 pagina’s
ISBN: 9789025303952
Prijs: € 17,50

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Jan Gielkens: Originele editie. Baudelaire in het veilinghuis

Jan Gielkens:

Originele editie

Baudelaire in het veilinghuis


Berichten over dure boeken op veilingen in de pers: meestal is het bladvulling. Zoals het stukje van net vijftig woorden in NRC Handelsblad, dat er op een veiling in Parijs op 1 december 2009 een ‘originele editie’ uit 1857 van Les Fleurs du mal van Charles Baudelaire is verkocht voor 775.000 euro.

Een ‘originele editie’? Eentje met feestmuts en een pikante foto van Carla Sarkozy? ‘Edition originale’ zal er in het persbericht van Agence France-Presse hebben gestaan: en dat is correct vertaald ‘eerste druk’. Waarom is deze eerste druk zo bijzonder is dat hij net zoveel kost als een bescheiden bankiers-bonus? De website van het in  het berichtje niet genoemde Parijse veilinghuis Gros & Delettrez geeft, eenmaal gevonden, helderheid. In een aparte Baudelaire-catalogus met 176 lots wordt lot 80 uitgebreid beschreven. Deze ‘édition originale’ van Les Fleurs du mal is opgedragen aan  Narcisse Anselle, Baudelaires vriend en latere curator, en bovendien heeft de auteur er een aantal handschriftelijke correcties in aangebracht. Een ‘gewoon’ exemplaar van deze eerste druk, die in elfhonderd exemplaren verscheen, bracht, ter vergelijking, in juni 2009 € 11.000 op bij Christie’s in Parijs.


Bij de New Yorkse Christie’s-collega’s werd op 4 december een exemplaar van Edgar Allan Poe’s bundel Tamerlane and other poems uit 1827 geveild voor omgerekend bijna € 450.000, zo meldt de teletekst van de VRT, en ook zij noemen het veilinghuis niet. Maar nu wordt in het berichtje wel aangegeven waarom dit zo’n bijzonder boek is: er waren er tot nu toe maar twaalf van bekend. Wie een mooie beschrijving van een boek wil lezen kan hier terecht, maar dat mag dan ook wel met een verwachte opbrengst waarvan het opgeld een aanzienlijk deel van het jaarsalaris van de medewerker betaalt die zich met dit boek bezighield. Deze Tamerlane is niet in vetvrij papier bewaard in een brandkast, maar gelezen, verplaatst en gebruikt. Dat heet in de beschrijving heel mooi: ‘An entirely unsophisticated copy’.


De catalogus van Christie geeft een overzicht van alle acht de voormalige eigenaren en van de huidige vindplaatsen van de overige twaalf exemplaren. De British Library heeft er een, de rest is in de Verenigde Staten, maar een van deze elf is kwijt. Er zijn waarschijnlijk maar vijftig exemplaren van Tamerlane gedrukt, en dit boek is het enige dat van de drukker-uitgever, Calvin F.S. Thomas, bekend is.

Hoe zit het eigenlijk met Nederlandse negentiende-eeuwse auteurs op veilingen? Lot 2861 van de laatste veiling van Bubb Kuyper in Haarlem, eind november 2009, bestond uit 13 boeken: het debuut van François HaverSchmidt/Piet Paaltjens in de Leidse Studenten-Almanak voor het jaar 1856, een tweede druk van Snikken en Grimlachjes uit 1871 en nog 11 boeken van en over HaverSchmidt. Opbrengst inclusief opgeld: € 260. In lot 2869 zat van J. Kneppelhout een eerste druk van de Studenten-typen uit 1841, een van De studenten en hun bijloop (1844) en nog 3 andere Klikspanen, samen voor nog geen € 140. Een net exemplaar van de beroemdste Nederlandse roman uit de negentiende eeuw, Max Havelaar, samen aangeboden met een eerste druk van Minnebrieven (1861) en Dik van der Meulens Multatuli-biografie, bracht als lot 2879 € 660 op en was het duurste negentiende-eeuwse literaire boek op de veiling.

De 176 lots van de Parijse Baudelaire-veiling hadden een totale opbrengst van 4 miljoen euro. Er zaten nog meer leuke stukken bij, zoals het opdracht-exemplaar van Baudelaires roesboek Les Paradis Artificiels. Opium et Haschisch (1860) aan, nota bene, zijn moeder, dat ongeveer de helft van Les Fleur du mal deed, en een brief uit 1845 van Baudelaire aan Narcisse Ancelle die als ‘zelfmoordbrief’ bekend staat, geschreven tweeëentwintig jaar vóór de werkelijke en alsnog vroege dood van de zesenveertigjarige Baudelaire. Deze brief bracht  € 65.000 euro op. Voor 1 procent van dit bedrag waren bij Bubb Kuyper drie brieven van Willem Frederik Hermans aan Jaap Goedegebuure te koop. Wat zou de Baudelaire-fan Hermans hiervan nou gevonden hebben?

Jan Gielkens over bibliofiele vondsten en typografische bijzonderheden

Links: http://www.gros-delettrez.com/
http://www.christies.com/

Eerder gepubliceerd op: www.teksteditie.org

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Charles Baudelaire: L’Albatros

Charles Baudelaire

(1821-1867)


L’ALBATROS

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.


A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à côté d’eux.

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!

Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!

L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!

 

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

 

Poem of the week

June 29, 2008

 

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