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Gilles Speksneijder, een weinig uitgesproken man, bekleedt een bescheiden functie in een dienstverlenende organisatie.
Als hij van de ene op de andere dag wordt gepromoveerd tot assistentverhuiscoördinator, bezwijkt hij bijna onder zijn verantwoordelijkheden en taken. De tijdsdruk neemt toe en het verhuisproces raakt vertroebeld door machtsspelletjes, vileine roddels en complotten.
Wanneer Gilles uit schimmige motieven een jonge vrouw meebrengt, een antikraakwacht die het verhuisproces dreigt te vertragen, verschuiven de verhoudingen in huize Speksneijder: terwijl Gilles naar de marge wordt gedrongen, neemt zijn vrouw steeds meer het heft in handen.
M.M. Schoenmakers werd geboren in Den Bosch (1949), studeerde af aan de Universiteit van Tilburg en vertrok in 1977 naar Suriname, waar hij werkte met indiaanse gemeenschappen in het binnenland. In 1989 keerde hij terug naar Nederland. Zijn Surinaamse jaren leidden tot vijf romans, die in de periode 1989-1998 bij De Bezige Bij verschenen. Na een lange stilte verscheen in 2015 opnieuw werk van zijn hand, de alom geprezen roman De wolkenridder. In februari 2019 verscheen de ontroerende en geestige roman De vlucht van Gilles Speksneijder.
Auteur: M.M. Schoenmakers
Titel: De vlucht van Gilles Speksneijder
Literaire roman
Taal: Nederlands
Paperback
256 pagina’s
Uitgever De Bezige Bij
2017
EAN 9789023454076
€ 21,99
# new novel
schoenmakers mm
de vlucht van Gilles Speksneijder
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Les Remorqueurs De Macchabés
Allons, Polyte, un coup de croc:
Vois-tu comme le mec ballotte.
On croirait que c’est un poivrot
Ballonné de vin qui barbote;
Pour baigner un peu sa ribote
Il a les arpions imbibés:
Mince, alors, comme il nous dégote,
Pauv’ remorqueurs de macchabés.
Allons, Polyte, au petit trot,
Le mec a la mine pâlotte:
Il a bouffé trop de sirop;
Bientôt faudra qu’on le dorlote,
Qu’on le bichonne, qu’on lui frotte
Les quatre abatis embourbés.
Vrai, dans le métier on en rote.
Pauv’ remorqueurs de Macchabés.
Allons, Polyte, pas d’accroc,
Tu pionces plus qu’une marmotte,
Nous pinterons chez le bistro:
Le nouveau dab de la gargote
A le nez comme une carotte
Pour tous les marcs qu’il a gobés.
Un verre, ça vous ravigote,
Pauv’ remorqueurs de macchabés!
ENVOI
Prince, Polyte de la flotte,
Plus boueux que trente barbets,
Nous vivons toujours dans la crotte,
Pauv’ remorqueurs de macchabés!
Marcel Schwob
(1867-1905)
Les Remorqueurs De Macchabés
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Compensation
You never told me, never, yet I know
You hold a sadness in disguise, unseen
Behind the days and years that intervene
Since you renounced ambition long ago.
Whence comes the tender love that you bestow
To feed our loves? Behind your self serene
There burns a golden passion, how you screen
With radiant life the flame you must forego !
Then you assume our love is ample meed,
Atonement, oh ! I wonder any deed
Of ours can ease your spirit s lassitude,
Or lift your lonely heart ! Our stars elude
Your sun that made them bright your solitude.
Deprived, no boon avails to fill your need.
Gladys Cromwell
(1885-1919)
Compensation
From: Songs of the Dust, 1915
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`Knikkeren?’ vraagt Tijger.
`Heb je penningen?’
`Twee. Ik zet. Jij gooit.’
Tijger gaat op zijn kont zitten, de benen uit elkaar, de penning, met de beeltenis van de Duitse keizer, staat op zijn rand. Mels probeert hem te raken, maar alle knikkers gaan er langs. Ze rollen Tijgers broekspijpen in.
De schoolbel maakt een einde aan het spel. Fluisterend lopen ze door de gang naar het natuurkundelokaal. Binnen ruikt het naar krijt en naar de meisjes die in het uur daarvoor les hebben gehad. Meisjes krijgen altijd apart natuurkundeles, omdat ze iets moeten leren wat jongens niet mogen weten.
Juf Elsbeth zet de fles kikkervisjes op haar lessenaar en begint te praten over het wonder van de schepping. Haar stem zakt weg in het geluid van motoren buiten. De ruiten van de klas trillen van het zware gebrom van de vrachtwagens die door de slurf van de silo worden leeggezogen. Een man staat op het dak van de silo en draait met een handel de slurf hoger op. Hij schreeuwt tegen de stem van de juffrouw in. `Joehoe, joehoe!’ Niemand lijkt hem te horen. Een van de ruiten van het klaslokaal protesteert tegen het lawaai op deze zonnige middag, waarop het rustig hoort te zijn, en springt met een knal in tweeën. Splinters spatten over de leerlingen, als kleine stukjes ijs.
Ton van Reen: Het diepste blauw (105)
wordt vervolgd
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Le poète dans les révolutions
” Le vent chasse loin des campagnes
Le gland tombé des rameaux verts ;
Chêne, il le bat sur les montagnes ;
Esquif, il le bat sur les mers.
Jeune homme, ainsi le sort nous presse.
Ne joins pas, dans ta folle ivresse,
Les maux du monde à tes malheurs ;
Gardons, coupables et victimes,
Nos remords pour nos propres crimes,
Nos pleurs pour nos propres douleurs. “
Quoi ! mes chants sont-ils téméraires ?
Faut-il donc, en ces jours d’effroi,
Rester sourd aux cris de ses frères !
Ne souffrir jamais que pour soi !
Non, le poëte sur la terre
Console, exilé volontaire,
Les tristes humains dans leurs fers ;
Parmi les peuples en délire,
Il s’élance, armé de sa lyre,
Comme Orphée au sein des enfers.
” Orphée aux peines éternelles
Vint un moment ravir les morts ;
Toi, sur les têtes criminelles,
Tu chantes l’hymne du remords.
Insensé ! quel orgueil t’entraîne ?
De quel droit vien§-tu dans l’arène
Juger sans avoir combattu ?
Censeur échappé de l’enfance,
Laisse vieillir ton innocence,
Avant de croire à ta vertu. “
Quand le crime, Python perfide,
Brave, impuni, le frein des lois,
La Muse devient l’Euménide,
Apollon saisit son carquois.
Je cède au Dieu qui me rassure ;
J’ignore à ma vie encor pure
Quels maux le sort veut attacher ;
Je suis sans orgueil mon étoile ;
L’orage déchire la voile
La voile sauve le nocher.
” Les hommes vont aux précipices.
Tes chants ne les sauveront pas.
Avec eux, loin des cieux propices,
Pourquoi donc égarer tes pas ?
Peux-tu, dès tes jeunes années,
Sans briser d’autres destinées,
Rompre la chaîne de tes jours ?
Épargne ta vie éphémère :
Jeune homme, n’as-tu pas de mère ?
Poëte, n’as-tu pas d’amours ? “
Eh bien, à mes terrestres flammes,
Si je meurs, les cieux vont s’ouvrir.
L’amour chaste agrandit les âmes,
Et qui sait aimer sait mourir.
Le poëte, en des temps de crime,
Fidèle aux justes qu’on opprime,
Célèbre, imite les héros ;
Il a, jaloux de leur martyre,
Pour les victimes une lyre,
Une tête pour les bourreaux.
” On dit que jadis le poëte,
Chantant des jours encor lointains,
Savait à la terre inquiète
Révéler ses futurs destins.
Mais toi, que peux-tu pour le monde ?
Tu partages sa nuit profonde ;
Le ciel se voile et veut punir ;
Les lyres n’ont plus de prophète,
Et la Muse, aveugle et muette,
Ne sait plus rien de l’avenir ! “
Le mortel qu’un Dieu même anime
Marche à l’avenir, plein d’ardeur ;
C’est en s’élançant dans l’abîme
Qu’il en sonde la profondeur.
Il se prépare au sacrifice ;
Il sait que le bonheur du vice
Par l’innocent est expié ;
Prophète à son jour mortuaire,
La frison est son sanctuaire,
Et l’échafaud est son trépied.
” Que n’est-tu né sur les rivages
Des Abbas et des Cosroës,
Aux rayons d’un ciel sans nuages,
Parmi le myrte et l’aloès !
Là, sourd aux maux que tu déplores,
Le poëte voit ses aurores
Se lever sans trouble et sans pleurs ;
Et la colombe, chère aux sages,
Porte aux vierges ses doux messages
Où l’amour parle avec des fleurs ! “
Qu’un autre au céleste martyre
Préfère un repos sans honneur !
La gloire est le but où j’aspire ;
On n’y va point par le bonheur.
L’alcyon, quand l’océan gronde,
Craint que les vents ne troublent l’onde
Où se berce son doux sommeil ;
Mais pour l’aiglon, fils des orages,
Ce n’est qu’à travers les nuages
Qu’il prend son vol vers le soleil !
Victor Hugo
(1802-1885)
Le poète dans les révolutions
(Poème)
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Spiel
Deine Finger perlen
Und
Kollern Stoßen Necken Schmeicheln
Quälen Sinnen Schläfern Beben
Wogen um mich.
Die Kette reißt!
Dein Körper wächst empor!
Durch Lampenschimmer sinken deine Augen
Und schlurfen mich
Und
Schlürfen schlürfen
Dämmern
Brausen!
Die Wände tauchen!
Raum!
Nur
Du!
August Stramm
(1874-1915)
Spiel, 1914
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I felt a Funeral, in my Brain
I felt a Funeral, in my Brain,
And Mourners to and fro
Kept treading – treading – till it seemed
That Sense was breaking through –
And when they all were seated,
A Service, like a Drum –
Kept beating – beating – till I thought
My mind was going numb –
And then I heard them lift a Box
And creak across my Soul
With those same Boots of Lead, again,
Then Space – began to toll,
As all the Heavens were a Bell,
And Being, but an Ear,
And I, and Silence, some strange Race,
Wrecked, solitary, here –
And then a Plank in Reason, broke,
And I dropped down, and down –
And hit a World, at every plunge,
And Finished knowing – then –
Emily Dickinson
(1830-1886)
I felt a Funeral, in my Brain
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Les Fenêtres
Du rouge au vert tout le jaune se meurt
Quand chantent les aras dans les forêts natales
Abatis de pihis
Il y a un poème à faire sur l’oiseau qui n’a qu’une aile
Nous l’enverron en message téléphonique
Truamatisme géant
Il fait couler les yeux
Voilà une jolie jeune fille parmi les jeunes Turinaises
Le pauvre jeune homme se mouchait dans sa cravate blanche
Tu soulèveras le rideau
Et maintenant voilà que s’ouvre la fenêtre
Araignées quand les mains tissaient la lumière
Beauté pâleur insondables violets
Nous tenterons en vain de prendre du repos
On commencera à minuit
Quand on a le temps on a la liberté
Bignorneaux Lotte multiples Soleils et l’Oursin du couchant
Une vielle paire de chaussures jaunes devant la fenêtre
Tours
Les Tours ce sont les rues
Puits
Puits ce sont les places
Puits
Arbres creux qui abritent les Câpresses vagabondes
Les Chabins chantent des airs à mourir
Aux Chabines marrones
Et l’oie oua-oua trompette au nord
Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l’hiver
O Paris
Du rouge au vert tout le jaune se meurt
Paris Vancouver Hyères Maintenon New-York et les Antilles
Le fenêtre s’ouvre comme une orange
Le beau fruit de la lumière
Guillaume Apollinaire
(1880 – 1918)
Les Fenêtres
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Guy Commerman, een hoog gewaardeerde auteur bij Uitgeverij Kleinood & Grootzeer is op 10 januari 2019 overleden.
Juist op dat moment was zijn nieuwe bundel: Verhalen van de zandloper, voltooid. De bundel bevat zijn laatste gedichten en is tevens een eerbetoon aan deze veelzijdige dichter en aimabel mens.
Guy Commerman (1938 – 2019)
Verhalen van de zandloper
De derde bundel van Guy Commerman bij Kleinood & Grootzeer
Eerste druk 100 genummerde en door de auteur gesigneerde exemplaren. Boekje, 62 pagina’s,
gelijmd 21 x 10,5 cm.
ISBN/EAN 978-90-76644-93-6
€18,-
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