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DRUGS & MEDICINE & LITERATURE

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Poem by Maria White Lowell: An Opium Fantasy

An Opium Fantasy

Soft hangs the opiate in the brain,
And lulling soothes the edge of pain,
Till harshest sound, far off or near,
Sings floating in its mellow sphere.

What wakes me from my heavy dream?
Or am I still asleep?
Those long and soft vibrations seem
A slumberous charm to keep.

The graceful play, a moment stopt,
Distance again unrolls,
Like silver balls, that, softly dropt,
Ring into golden bowls.

I question of the poppies red,
The fairy flaunting band,
While I, a weed with drooping head,
Within their phalanx stand:

‘’Some airy one, with scarlet cap,
The name unfold to me
Of this new minstrel who can lap
Sleep in his melody!”

Bright grew their scarlet-kerchief’d heads.
As freshening winds had blown,
And from their gently-swaying beds
They sang in undertone:

“Oh he is but a little owl,
The smallest of his kin,
Who sits beneath the midnight’s cowl
And makes this airy din.”

“Deceitful tongues of fiery tints!
Far more than this ye know,
That he is your enchanted prince
Doom’d as an owl to go;–

“Nor his fond play for years hath stopt.
But nightly he unrolls
His silver balls, that, softly dropt,
Ring into golden bowls.’

 

Maria White Lowell
(1821 – 1853)
An Opium Fantasy

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Emmy Hennings: Morfin

Morfin

Wir warten auf ein letztes Abenteuer
Was kümmert uns der Sonnenschein?
Hochaufgetürmte Tage stürzen ein
Unruhige Nächte – Gebet im Fegefeuer.

Wir lesen auch nicht mehr die Tagespost
Nur manchmal lächeln wir still in die Kissen,
Weil wir alles wissen, und gerissen
Fliegen wir hin und her im Fieberfrost.

Mögen Menschen eilen und streben
Heut fällt der Regen noch trüber
Wir treiben haltlos durchs Leben
Und schlafen, verwirrt, hinüber…

Emmy Hennings
(1885 – 1948)
Morfin

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Katty Salié: Das andere Gesicht. Depressionen im Rampenlicht

»Wir sind wieder mehr, wir sind jetzt schon zwei«, sagte Torsten Sträter zu Kurt Krömer, als der sich in seiner Sendung zu Depressionen bekannte.  Am Tabu der Krankheit wird gekratzt.  Und doch trauen sich noch immer viele Menschen nicht, offen darüber zu sprechen.

    

Katty Salié weiß aus eigener Erfahrung, wie es sich anfühlt, wenn das Leben plötzlich schwer wird und man nicht mehr funktioniert. Und man sich gleichzeitig dafür schämt, denn schließlich steht man auf der Sonnenseite des Lebens. Doch Erfolg und Prominenz schützen nicht vor Depressionen, betroffen sind auch die, von denen man es vielleicht am wenigsten erwartet.

In diesem persönlichen Buch beschreibt Katty Salié ihre Krankheit und spricht mit vielen prominenten Menschen über deren Erfahrungen. So entsteht ein Kompendium von Lebensgeschichten, die durch die Krankheit verbunden sind. Mit Torsten Sträter, Till Räther, Gesine Schwan, Atze Schröder, Sophie Passmann, Zoë Beck, Ronja von Rönne und vielen anderen.

Katty Salié, geboren 1975, studierte französische Literaturwissenschaft, Geschichte und Medienwissenschaft in Paderborn und Brüssel und absolvierte die RTL Journalistenschule. Sie moderierte zunächst für das Jugendradio Fritz sowie für 1 Live. Seit 2012 präsentiert sie das ZDF-Kulturmagazin Aspekte. Sie lebt mit ihrer Familie in Köln.

Das andere Gesicht:
Depressionen im Rampenlicht
Katty Salié (Autor)
Hardcover
5 oktober 2023
Uitgever: ‎Kiepenheuer & Witsch
Sprache: Deutsch
352 pagina’s
ISBN-10: ‎3462005049
ISBN-13: ‎978-3462005042
€ 25,00

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Eugène Dayot: Le Mutilé:

 

Le Mutilé

Vingt ans et mutilé !… voilà quelle est ma part;
Vingt ans… c’est l’âge où Dieu nous fait un cœur de flamme;
C’est l’âge où notre ciel s’embellit d’un regard,
L’âge où mourir n’est rien pour un baiser de femme.

Et le sort m’a tout pris !… excepté mon cœur!
Mon cœur… à quoi sert-il ? ironique faveur!
C’est le feu qui révèle au nautonier qui sombre,

Le gouffre inévitable au sein de la nuit sombre;
C’est la froide raison rendue à l’insensé:
Heureux s’il n’eût jamais pensé!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et mon cœur souffre moins, lorsque je dis: ma mère!

A ce large festin des élus d’ici-bas,
Qui me dira pourquoi je ne suis qu’un Lazare!
La vie est une fête où je ne m’assieds pas,
Et pourtant j’ai rêvé sa joyeuse fanfare!
La douleur m’a fait boire à sa coupe de fer;
Jeune vieillard, j’ai bu tout ce qu’elle a d’amer.
O vous qui demandez si l’âme est immortelle,
Et ma part de bonheur,… dites!… où donc est-elle?
Quoi ! Dieu nous mentirait, quand sa sainte équité
Nous promet l’immortalité!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et je ne puis douter, lorsque je dis: ma mère!

Toute existence ici s’échange par moitié,
Chaque âme peut trouver cette âme de son rêve;
Moi, quand je crie : Amour, l’écho répond : Pitié !…
Et ce mot dans mon cœur s’enfonce comme un glaive
Quelle bouche de femme éteindra dans mon sein
Cette soif d’être aimé qui me brûle sans fin?
Vivre seul dans la vie… Oh ! ce penser me tue!
Vivre seul… quand mon cœur est si riche d’amour.
Il vibre comme un glas dans mon âme abattue;
C’est à ne plus aimer le jour!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et je veux vivre encor, lorsque je dis: ma mère!

Souvent, le front ridé de mes sombres ennuis,
J’ai voulu, dans la foule, être oublieux et vivre;
J’ai voulu respirer, au sein des folles nuits,

Ces voluptés de bal dont le prestige enivre;
Imprudent que j’étais!… j’ai maudit leurs plaisirs!
Car je voyais glisser, dans leur valse en délire,
Ces vierges que le ciel enfanta d’un sourire;
Je les voyais; et nulle, en passant près de moi,
Ne disait d’un regard : à toi!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et je ne maudis plus, lorsque je dis: ma mère

Oh ! vous ne savez pas, vous qui vivez heureux,
Ce qu’un long désespoir peut jeter dans la vie!
Vous n’avez point senti ce moxa douloureux
Qui torture le cœur et qu’on nomme l’envie!
Quand un rêve d’amour vous suit au bal bruyant,
L’espérance du moins s’y montre en souriant;
Mais moi, lorsque le bal a fini ses quadrilles,
Ai-je une fiancée, entre ces jeunes filles,
A qui je puisse dire en lui serrant la main:
Dieu m’a fait un bien doux destin!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et puis-je être envieux, lorsque je dis : ma mère!

Ah ! lorsque vers la tombe inclinera mon front,
Je n’aurai pas une âme à qui léguer mon âme;
Arrivé seul au port où m’attend l’abandon,
Sans sourire, sans pleurs, je quitterai la rame.
Aucun enfant au seuil de mes jours éternels
Ne viendra recevoir mes adieux paternels!
Autour de mon chevet, à l’heure d’agonie,
Mes regards vainement chercheront une amie!
Et de moi, sur ce globe où je vins pour souffrir,
Plus rien… pas même un souvenir!

Mais ton amour est là, mon ange tutélaire,
Et si tu me survis, tu pleureras…. ma mère!

Eugène Dayot
(1810-1852)
Le Mutilé

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Eugène Dayot: Salazie

Salazie

Oh ! dis-moi donc, enfant de la race créole,
D’où vient que pour nos bords, ton cœur est sans amour?
D’où vient que faible encor, ta première parole,
Dans l’avenir douteux, semble arrêter le jour
D’un départ sans retour?
Pourquoi, lorsque ta mère, offrant ton brun visage
A la splendeur d’un ciel si poétique à voir,

Insoucieux de lui, ton oeil ardent et noir,
A l’horizon lointain, demande une autre plage,
Ton rêve et ton espoir?
France ! France ! voilà ce que ton âme crie:
Eh ! la France, dis-moi, vaut-elle ta patrie?
De ton brillant soleil le sien est-il rival?
Son ciel est-il plus pur, sa nature plus belle?
Lorsque l’hiver partout jette la faim cruelle,
Dans tes fertiles champs, le joyeux cardinal,
En vain, pour ses petits, va-t-il lasser son aile?
Non, non, jamais l’hiver, déroulant son linceul,
N’affligea nos climats de famine et de deuil;
De nos bois de palmiers la robe est éternelle;
Le tarin chaque année y retrouve son nid,
Et l’oranger, si cher aux amours de Parny,
A tous nos beaux soleils offrent une fleur nouvelle.
Mais, ingrat, le dédain te mord et brûle au front,
Viens, suis-moi, fuis ces lieux où l’Océan tranquille,
Caresse avec amour les grèves de notre île;
Vois-tu, bien loin, là-bas, ce gigantesque mont,
Dont le front chauve et gris en trois cônes s’effile?
De son humide sein, immense réservoir,
Trois rivières, trois sœurs s’échappent sans se voir,
Et le chasseur hardi, seul, debout sur ces cimes,
Voit serpenter leurs lits creusés dans les abîmes.
Salazie à ses pieds, comme un riant Eden,
Sommeille en attendant les beaux jours de juin.
C’est là que ma muse fidèle,
Fière de chanter en chemin,
T’invite à voler avec elle.
Sur le léger Maho consens à t’appuyer.
Laissons de Saint-André la ville pluvieuse ;
Quittons les vastes champs où la canne orgueilleuse,
Sans pitié détrôna le vieux giroflier;
Regarde de ce pont la légère structure;
Il s’élance, hardi, d’un bord à l’autre bord;
Et le frisson au cœur, le passant y mesure
L’espace qui, sous lui, semble un gouffre de mort.
Là, comme un éternel musée
Qui s’ouvre aux yeux du voyageur,
La nature déroule, imposante et bronzée,
De sa création la pompe et la grandeur!
Là, si ta veine émue est pleine encor de sève,
Si ton regard de nain peut voir et mesurer,
Si d’un sublime amour ton cœur peut s’enivrer,
Contemple, admire et rêve…

Mais d’un vol plus rapide, effleurons ces vallons,
Où, par endroit dans la clairière,
Une blanche fumée, ondulant en flocons,
Trahit du Salazien la tente hospitalière.
Saluons, en passant, ces superbes pitons
Qu’une vapeur bleuâtre offre à sa transparence.
La royale fougère y suspend ses festons,
Et sur leurs flancs moussus le palmier balance.
Contemplant ces torrents qui blanchissent leurs bords,
Et ces ponts suspendus, et ces gorges profondes,
Où l’on n’entend jamais que le long bruit des ondes
Qui tombent en cascades et grondent en accords!
Ne te semble-t-il pas dans ce chœur d’harmonies,
Ouir les grandes voix d’invisibles génies?
Mais poursuivons, sans bruit dans ces bois parfumés,
Où le vert framboisier défend ses fruits aimés;
Où le Natte géant jette une ombre suprême,
Où le Fanjan élance un coquet diadème;
Et tantôt dans la vallée, échappant à l’ombrage,
Arrivons sans fatigue à ces frais ermitage
Assis au bord de l’eau.
Vois s’ouvrir après lui ce cirque granitique,
Sublime enfantement d’un cataclysme antique,
Où telle qu’une fleur dans un casque d’airain,
Marzas sourit au pèlerin;
Laisse-la reposer dans l’ombre
Des citronniers groupés sans nombre,
Et contemple avec moi ce grand panorama,
Tout hérissé de pics à la face angulaire.
Oh ! quelle forte main, en ligne circulaire,
Les fondit et les rassembla!
Parlez, répondez-moi, vieux colosses de pierre:
Êtes-vous d’un volcan les travaux infinis,
Ou les noirs ossements de ces géants punis
Pour avoir, jusqu’aux cieux, porté leur tête altière?
D’un temple surhumain êtes-vous les débris,
Ou d’un monde inconnu les ébauches sublimes?
De la destruction les terribles esprits,
Vous ont-ils laissés là, comme les millésimes
D’un passé merveilleux par le néant surpris?
Il semble au voyageur qui, muet, vous admire,
Que debout sur vos fronts un Dieu passe et respire!
Oh ! que j’aime à vous voir lorsque Mars orageux
Vous a longtemps cachés sous ses brumes compactes,
Vous reparaissez tout frileux,
Et blancs de mille cataractes!
Mais je vois Bé-Massoum, Anchaing et Cimandefs,
Qui se dressent là-bas, semblables à trois chefs.
Faisons encore trois pas ; ah ! voilà Salazie,
La voilà sous nos yeux, fraîche de poésie!
Salut, Sainte oasis ! Toi, Piton, son époux,
Qui la gardes de loin comme un vieillard jaloux,
Salut à la blanche couronne,
Dont la nue au front t’environne!
Salut au moins, en cheveux blancs
Qui prie à genoux sur tes flancs!
Je te revois, source chérie,
Comme on revoit une patrie;
Car, pour celui qui souffre et gémit ici-bas,
La patrie est aux lieux où la douleur n’est pas!
Trois fois de ton versant j’ai vu le triple étage,
Peupler ses toits joyeux de frères et d’amis;
Car, là comme tes jours, le cœur est sans nuage,
Et l’égoïsme affreux ne fut jamais admis!
Sous ton beau ciel sans haine et sans envie,
La joie au cœur on vit d’une autre vie;
Et bien souvent ton orgueilleux rempart
Compta les pleurs répandus au départ!
Oh ! tu n’es plus ce bienfait inutile,
Au fond des bois, si longtemps rejeté!
Chaque saison voit un peuple débile,
Boire à tes eaux la force et la santé;
Oui, le bonheur te charme, ô ma jouvence!
Ton gai séjour s’éveille au bruit des jeux,
Et ta fontaine, au cœur du malheureux
Apporte au moins une douce espérance!
Ah ! puisses-tu comme un rayon de miel,
Toujours t’offrir à ceux qui, sur la terre,
Ne boivent plus qu’à la coupe de fiel!

Eugène Dayot
(1810-1852)
Salazie

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Eugène Dayot: Moi (Le lépreux)

 

Moi (Le lépreux)

Quand les neiges de l’âge auront blanchi mon front,
Aurai-je une âme en qui s’épanchera mon âme?
Non, malheureux, au port où m’attend l’abandon,
sans joie et sans regret, je quitterai la rame!
Aucun enfant au seuil de mes jours éternels,
Ne viendra recevoir mes baisers paternels!
Sur ma couche, râlant, combattant l’agonie,
Mes regards vainement chercheront une amie!
Dans ce monde où tout naît, tout vit et doit mourir,
Que laisserai-je ? … Rien… pas même un souvenir!!

24 mars 1836

Eugène Dayot
(1810-1852)
Moi (Le lépreux)

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‘A Quilt for David’ by Steven Reigns

The hidden history of a vulnerable gay man whose life and death were turned into tabloid fodder.

In the early 1990s, eight people living in a small conservative Florida town alleged that Dr. David Acer, their dentist, infected them with HIV. David’s gayness, along with his sickly appearance from his own AIDS-related illness, made him the perfect scapegoat and victim of mob mentality.

In these early years of the AIDS epidemic, when transmission was little understood, and homophobia rampant, people like David were villainized. Accuser Kimberly Bergalis landed a People magazine cover story, while others went on talk shows and made front page news.

With a poet’s eulogistic and psychological intensity, Steven Reigns recovers the life and death of this man who also stands in for so many lives destroyed not only by HIV, but a diseased society that used stigma against the most vulnerable.

It’s impossible not to make connections between this story and how the twenty-first century pandemic has also been defined by medical misinformation and cultural bias.

Inspired by years of investigative research into the lives of David and those who denounced him, Reigns has stitched together a hauntingly poetic narrative that retraces an American history, questioning the fervor of his accusers, and recuperating a gay life previously shrouded in secrecy and shame.

Steven Reigns is a Los Angeles-based poet and educator and was appointed the first Poet Laureate of West Hollywood. Alongside over a dozen chapbooks, he has published the collections Inheritance and Your Dead Body is My Welcome Mat. Reigns holds a BA in Creative Writing from the University of South Florida, a Master of Clinical Psychology from Antioch University, and is a fourteen-time recipient of The Los Angeles County’s Department of Cultural Affairs’ Artist in Residency Grant. He edited My Life is Poetry, showcasing his students’ work from the first-ever autobiographical poetry workshop for LGBT seniors. Reigns has lectured and taught writing workshops around the country to LGBT youth and people living with HIV. Currently he is touring The Gay Rub, an exhibition of rubbings from LGBT landmarks, facilitates the monthly Lambda Lit Book Club, and is at work on a new collection of poetry.

A Quilt for David Paperback
by Steven Reigns (Author)
2021
Language: ‎English
Publisher: ‎City Lights Publishers
Paperback
128 pages
ISBN-10: ‎0872868818
ISBN-13: ‎978-0872868816
$11.12

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Judas & Suicide (Poems) by Maya Williams

Suicide is often framed as betrayal, even though we live in a world that betrays us.

When this world tells us that death is better, what does it mean to have faith in life?

JUDAS & SUICIDE is a poetry collection navigating religion and suicidality.

It approaches these topics through the lens of Black family and community, sadness, medication, sexual violence, the prison industrial complex, media, and Bible verses.

JUDAS & SUICIDE explores how to be convinced to stay alive without feeling obligated to.

Maya Williams (ey/em, they/them, and she/her) is a religious Black multiracial nonbinary suicide survivor who is currently an Ashley Bryan Fellow and the seventh Poet Laureate of Portland, Maine.

Judas & Suicide
Poems
by Maya Williams
Publ. Date: 5/23/2023
Publisher: Game Over Books
ISBN: 979-8-9878871-0-3
Binding: PAPERBACK
Pages: 80
Price:  $ 18.00

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The Advantages of Nearly Dying, poems by Michael Rosen

Michael Rosen was dangerously ill from COVID at the beginning of 2020 and as doctors told him, if he hadn’t received treatment, he would have ‘gone’.

While he was in hospital, 42% of the patients on his intensive care ward died. He spent three months in hospital, of which nearly seven weeks were in an induced coma, followed by several weeks recovering in an ordinary ward and then in a Rehabilitation Hospital.

He couldn’t walk and his memory was damaged. Three years later his hearing and eyesight are still badly affected (‘I can’t hear with my left eye, I can’t see with my left ear and I get muddled’).

Following his best-selling COVID memoirs Many Different Kinds of Love: a story of life, death and the NHS and Sticky McStickstick: the friend who helped me walk again, his new collection for grown-ups records his bewilderment with what’s happened, and shares his thoughts about the politics of the pandemic – the ‘crazed incompetence’ of the Tory government and the war against the ‘Oldies’ that led to over 200,000 dead in the UK.

Unforgiving, whimsical, grim, warm, philosophical and comical, The Advantages of Nearly Dying is a book about hospital appointments, waiting-rooms, blood-tests, brain-scans, eye-tests – and a song of praise for the NHS.

Michael Rosen, an English poet, scriptwriter, broadcaster, and performer, has been writing for children since 1970. He lives in London with his wife and five children.

The Advantages of Nearly Dying
Poems by Michael Rosen
Published: 1s Paperback edition , t March 2023
Publisher: Smokestack Books
Language: ‎English
Paperback: 220 pages
ISBN-10:1739772296
ISBN-13:‎978-1739772291
£8.99

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Simon Vinkenoog aangehouden (1963)

 

Simon Vinkenoog (1928 – 2009) was een Nederlands schrijver, dichter, vertaler en samensteller van bloemlezingen. Bovendien een groot liefhebber en kenner van seks, drugs en rock-‘n-roll.
Zijn fascinatie voor en kennis van hallucinogene middelen, bracht hem regelmatig in aanraking met justitie.
Een bericht uit Dagblad De Waarheid van zaterdag 21 december 1963.

Simon Vinkenoog
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Antonin Artaud: La rue

 

La rue

La rue sexuelle s’anime
le long de faces mal venues,
les cafés pepiant de crimes
deracinent les avenues.

Des mains de sexe brûlent les poches
et les ventres bouent par-dessous;
toutes les pensees s’entrechoquent,
et les tetes moins que les trous.

Antonin Artaud
(1896 – 1948)
La rue

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‘Het nooit geschreven verhaal’ een nieuwe roman van Ton van Reen

Ton van Reen schreef onder meer romans, kinder- en jeugdboeken en journalistiek werk.

Bekend zijn de romans Het winterjaar, Roomse meisjes en Concert voor de Führer. Gestolen jeugd is het ware verhaal van jongens en mannen die aan het eind van de Tweede Wereldoorlog als dwangarbeiders naar Duitsland werden gevoerd. De lichtverkoper werpt licht op een donker tijdperk in de geschiedenis van de kinderarbeid in de negentiende eeuw. De verdwenen stad is de werdegang van een advocaat. Dochters is het levensverhaal van een journalist in Afrika. Katapult is een verhaal over gewone mensen in roerig Amsterdam in de vorige eeuw. De bende van de bokkenrijders werd verfilmd tot een veelbekroonde tv-serie. In Frankrijk spelen zijn boeken Vlucht uit Montaillou, Bevroren dromen, Landverbeuren en In het spoor van de camisards.

Ton van Reen over het ontstaan van zijn nieuwe roman:

“Zestig jaar geleden werkte ik als leerling-verpleger in Psychiatrisch Ziekenhuis Ursula in Wassenaar. Drie avonden in de week bezocht ik de avond-HBS in Den Haag. Bij thuiskomst kwam ik vaak, op eigen verzoek, in de nachtdienst terecht.

Vaak had ik lange gesprekken met patiënten die slecht sliepen. Er was een man die mij het verhaal vertelde over een misdaad die hij niet had begaan maar waarvoor hij de schuld op zich had genomen. Uit liefde. Daarna belandde hij lange jaren in de gevangenis.

Zijn verhaal bleef mijn leven lang in mijn hoofd hangen. Ik wilde het ooit opschrijven. Het kwam er nooit van.

Het drama had zich afgespeeld in een kloosterdorp, in Brabant of Limburg, zoals Velp bij Grave, of Steijl bij Tegelen. Tot ik opeens besefte dat er ook zo’n dorp met een psychiatrische inrichting bij mij in de buurt lag. Koningslust, een kerkdorp van de gemeente Helden waar zich een deel van mijn jeugd had afgespeeld. Een dorp dat mede ontstaan was door het klooster dat er in 1849 was gesticht door de Broeders van Sint Joseph.

Alles viel op zijn plek. Ik had een handvat om het verhaal waarvan ik alleen de kern kende, op te schrijven. Het verhaal had ik zestig jaar geleden gehoord en het speelde zestig jaar eerder, rond 1900. Ik besloot het in deze tijd te plaatsen. Het is immers een verhaal van alle tijden. De kern, over de man die zich opoffert uit liefde, blijft.”

Ton van Reen
Het nooit geschreven verhaal
Roman
Vormgeving omslag Carmen Arends
Gebrocheerd in omslag
240 blz.
Uitgeverij In de Knipscheer
ISBN 978-94-93214-68-2
Eerste uitgave maart 2022
€ 19,50

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