MAX JACOB: FLAGELLATION, ETC
Max Jacob
(1876 – 1944)
Flagellation, Etc
« Vous avez promené le jet entre
Mes
Côtes « de la lampe à souder, le fouet des démons ! »
Aïe ! oh ! oh! le sang lent ; l’Esprit est sur la motte.
Sang à la cloque : il coule !
la cloque et les ampoules !
Qui ?
Le dieu architecte, l’ingénieur, l’ingénieur !
Hors des apparences, derrière le grillage.
Son Œil pense le sous-sol est tout ce qui fait vivre l’essence or sous le fouet le
Triste-Sire percé comme une poêle à frire pense l’espace et ce qui passe.
Vous avez promené la lampe des démons
Aïe, oh ! oh ! la faulx sur le corps de satin, la faulx qui n’est pas loin des jambes.
La fleur s’inclina sous le fouet de la lampe.
Qui ? l’inventeur des lois, aïe ! oh ! oh !
Lois du monde derrière la mer, et l’air créé ; derrière les ondes. «
Donner
Mon sang d’engrais d’esprit à vous, les bêtes, « sous la poutre et tomber aux brancards d’une charrette. «
Sang au pavé, le bois aux ressauts du pavé ! »
Fin de mort ! on est arrivé !
Mains clouées ! laissez faire : c’est pour l’humanité.
Crevez la peau, le muscle et séparez les os.
Crevez le pied, les pieds : c’est pour la vérité.
Le bois l’auguste bois percé par la ferraille. «
Je suis le dieu des dieux, l’odorante aubépine. «
Regardez-moi les yeux, je parle de partout. »
Max Jacob poetry
fleursdumal.nl magazine
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